La faculté de droits de Rabat et la CDG Développement s’allient pour lancer des formations en alternance

Une convention de partenariat a été signée à Rabat, entre la Faculté des sciences économiques, juridiques, économiques et sociales (FSJES) d’Agdal à Rabat et la CDG Développement pour le lancement de formations en alternance.

La signature de cette convention à portée stratégique s’inscrit dans le cadre de la politique d’ouverture de la Faculté sur son environnement socio-économique visant à mettre sur pieds un système d’alternance entre la Faculté et CDG Développement et ses filiales au profit des étudiants des filières droit, économie et gestion, en semestre 4 du Master.

Ces étudiants seront appelés à alterner leur formation entre CDG Développement, ses filiales et la FSJES Agdal, afin d’acquérir des compétences parallèles, communément appelées « Soft Skills », à même de les aider dans leur carrière professionnelle.

Dans une déclaration à la chaîne M24, le doyen de la FSJES, Farid El Bacha, a salué cette « initiative innovante », qualifiant la convention de « stratégique » car elle ambitionne de promouvoir la recherche et développement (R&D), en faisant en sorte que le savoir créé au sein de l’université puisse accompagner les projets de développent de CDG et ses filiales.

D’une autre part, elle permet à la faculté de s’ouvrir sur son environnement économique étant donné « qu’un établissement universitaire fermé ne peut pas créer durablement du savoir », a ajouté M. El Bacha, notant qu’il s’agit également d’aider les jeunes lauréats à s’intégrer dans la vie économique et sociale.

De son côté, le directeur général de CDG Développement Omar El Yazghi, a souligné que cette convention est à même de rapprocher le domaine du travail au domaine académique, estimant qu’en vertu de cet accord, CDG Dev disposera d’une « pépinière » de futurs employés et de doctorants qui mènent des recherches à forte valeur ajoutée pour la société.

En effet, la convention permettra à CDG Développement de tirer profit des études et des recherches effectuées par les étudiants et les doctorants, et ce, pour une meilleure cohésion entre le contenu académique et les spécificités de l’entreprise et du monde de travail, a-t-il indiqué dans une déclaration à la presse.

Dans ce sens, les étudiants effectueront des stages sur des thèmes précis qui revêtent une grande importance pour la société et pour l’université, a-t-il ajouté, expliquant que cette convention est à même de faciliter leur intégration dans le monde du travail.

L’initiatrice du projet et professeur à la FSJES Ilham Hamdai a relevé que les connaissances académiques ne sont plus suffisantes et nécessitent une formation pratique en parallèle, en plus de formations dans les soft-skills.

Dans une déclaration à M24, Mme Hamdai a expliqué que la formation en alternance consiste en des stages de longue durée, allant de 3 à 6 mois, durant lesquels les étudiants vont alterner entre l’université et l’entreprise où ils vont apprendre des connaissances pratiques.

Par ailleurs, ladite convention concrétise le souhait des deux parties de mettre en commun un certain nombre de ressources matérielles et humaines afin de promouvoir la R&D, encourager les travaux par une politique de décernement de prix aux meilleurs, ainsi que l’organisation conjointe.

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