Éducation – Le “e-learning”, la nouvelle tendance au Maroc

Consat. Au Maroc, la digitalisation de l’éducation touche aujourd’hui le secteur de façon inattendue. Le “e-learning” offre de nombreux avantages et implique des technologies de plus en plus immersives, interactives et surtout pédagogiques.

“Trois mois après la date fatidique du 16 mars 2020 (confinement au Maroc), 110.000 ressources numériques ont été déployées au niveau de l’ensemble des plateformes universitaires”, Selon, la dernière édition du magazine casablancais Economie & Entreprises.

Le mensuel souligne que : “ Depuis le début de l’opération d’enseignement à distance 3.000 ressources numérisées ont été produites, et le nombre d’utilisations de la plateforme “TelmidTICE” s’est chiffré à 600.000 par jour.”

Pour rappel, le e-learning, signifie littéralement : formation sur internet, le préfixe « e » pour web, numérique, ou cyber et « learning » pour l’apprentissage.         Comme nouvelle forme d’apprentissage, le e-learning tire son attrait du fait de pouvoir apprendre, sur son ordinateur, des contenus pédagogiques.

La définition de l’Union européenne est : « l’e-learning est l’utilisation des nouvelles technologies multimédias de l’Internet pour améliorer la qualité de l’apprentissage en facilitant d’une part l’accès à des ressources et à des services, d’autre part les échanges et la collaboration à distance »

L’adoption du “e-learning” au Maroc

Au Maroc, le “e-learning” s’affirme de plus en plus, aussi bien dans le secteur public que privé, notamment en cette période marquée par la propagation de la pandémie du coronavirus.

A l’heure actuelle, le “e-learning” présente de grandes opportunités pour les établissements d’enseignement supérieur au Maroc en termes d’efficacité, de coûts et d’adaptation de la formation aux exigences des différentes catégories d’apprenants, précise le mensuel.

À l’heure actuelle le “e-learning” prend une place importante dans les entreprises, cependant il est plus difficile de calquer ce projet dans l’enseignement, selon Mohamed Boulmalef, vice doyen de l’Université Internationale de Rabat (UIR) “ Il faut d’abord élaborer une stratégie et s’inspirer des universités américaines parce qu’elles disposent de Centres of excellence in learning and teaching (CELT) qui ont vocation à faciliter l’insertion car elles ont des équipes qui maîtrisent les technologies de l’information et une ingénierie pédagogique”, a-t-il déclaré au magazine.

Bien que le Maroc ne dispose pas d’universités virtuelles en comparaison avec d’autres pays africain comme la Tunisie et le Sénégal, il dispose cependant du plus grand supercalculateur en Afrique. Le High Performance Computing (HPC) qui consiste à combiner la puissance de plusieurs milliers de processeurs pour effectuer des calculs complexes et des traitements de données massives en temps réel, place le Maroc dans le top 100 mondial en terme de capacité calcul.

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